Sommaire
- Archéologie sous-marine et épaves d’époque moderne en Méditerranée, par Éric Rieth et Michel L’Hour
- L’épave de Gnalic, miroir de l’Europe de la Renaissance, par Irena Radic Rossi, Filipe Castro, Mariangela Nicolardi et Mauro Bondioli
- Les principaux types de bateaux cités dans le dossier
- L’épave du XVIe siècle de Zakynthos (Grèce), par Katerina P. DellaPorta
- Quelques acteurs de l’archéologie sous-marine en France
- Le site de mouillage de Girolata (Corse), par Franca Cibecchini et Gaëlle Dieulefet
- Les contextes portuaires modernes de Calvi et de l’île Rousse (Corse), par Franck Allegrini-Simonetti
- La Lune : un témoin exceptionnel du XVIIe siècle, le cœur d’un projet de science-fiction, par Michel L’Hour
- Le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM)
- L’épave de la Jeanne-Élisabeth (1755), par Patrick Grandjean et Éric Rieth
- La Nourrice, une flûte du XVIIIe siècle, par Pierre Villié
- L’apport des épaves à la connaissance du verre en Provence aux XVIIIe et XIXe siècles, par Laurence Serra
- Les épaves des vaisseaux le Robuste et le Lion (1809), par Jonathan Letuppe
- L’épave du brick Le Mercure (1812, Italie), par Carlo Beltrame
- L’épave Dor C (Israël). Un témoignage d’une liaison maritime entre la France et la Terre Sainte à la fin du XIXe siècle, par Deborah Cvikel et Yaacov Kahanov
Archéothéma vous propose aussi…
- Histoire d’orange, par Sylvie Campech et Amélie Rullier
- La mort à Rome, par Pauline Ronet
- Découvertes et actualités en France et à l’étranger
- Des livres pour bien commencer l’année
AT32 – Fortunes de mer. Épaves modernes en Méditerranée
C’est la troisième fois qu’Archéothéma aborde les problématiques liées à l’archéologie subaquatique et/ou sous-marine. Après L’archéologie des cours d’eau en France en 2010 (AT 06) puis L’archéologie navale expérimentale en 2012 (AT 18), nous vous proposons aujourd’hui un numéro consacré à la découverte et à la fouille d’épaves modernes en Méditerranée. Le thème peut paraître restrictif, et il l’est d’une certaine manière tant la documentation est riche. Mais il se veut aussi une incitation à découvrir une discipline exigeante et parfois ingrate, celle de la fouille en eaux profondes, qui requiert beaucoup de précautions et d’expériences de la part des archéologues. Le Drassm nous a fait l’honneur, par son directeur, Michel L’Hour, et certains de ses collaborateurs, de participer à ce dossier, coordonné par Éric Rieth, du musée de la marine, à Paris.
Les sujets traités dans ces pages concernent des navires qui ont parcouru les eaux de la Méditerranée entre le XVIe et la fin du XIXe siècle. Marine de guerre ou marine marchande, les trésors sont légions et souvent spectaculaires, voire même émouvants lorsqu’on découvre des objets du quotidien ou les restes de matelots qui n’ont pu échapper au destin funeste de leur navire et qui ont sombrés avec lui. Et puis, que dire des épaves prestigieuses dont la plus célèbre – et l’une des plus riches – est sans conteste celle de la Lune, l’un des fleurons de la marine de Louis XIV !
Alors, vous n’avez qu’une seule chose à faire : respirer un bon coup… avant de plonger dans la lecture de ce trente-deuxième numéro d’Archéothéma ! Bonne année 2014 !
Pour en savoir plus : https://www.youtube.com/watch?v=dShBrBp1_5U