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Le dossier
  • Moi, Auguste, empereur de Rome, Entretien avec Cécile Giroire et Daniel Roger, commissaires de l’exposition
  • Chronologie d’Auguste, par Michel Tarpin
  • D’Octave à Auguste. Petit manuel de la prise de pouvoir, par Michel Tarpin
  • Le triumvirat, par Michel Tarpin
  • La face obscure d’Actium, par Marie-Claire Ferrières
  • Guerre civile et guerre des images. La mise en scène de la légitimité politique sur les monnaies, par Pierre Assenmaker
  • César dans les Géorgiques de Virgile, par Damien Nelis
  • Les noms d’Auguste, par Michel Tarpin
  • L’omniprésence statuaire du prince. Les espaces de la célébration impériale, par Emmanuelle Rosso
  • Auguste ou comment manipuler les femmes, par Sabine Lefebvre
  • Habiller et déshabiller Auguste, par Matteo Cadario
  • Une ville de marbre : la Rome d’Auguste, par Manuel Royo
  • L’architecture romaine en Gaule au début de l’époque impériale. Un modèle d’intégration, par Djamila Fellague
  • Auguste et l’armée, par François Gilbert et Lucas Guillaud
  • L’empereur est mort ? Vive l’empereur : 14-814 ap. J.-C. Inventer et réinventer l’Empire, par Michel Tarpin

 

Archéothéma vous propose aussi…

  • Histoire en bouche. Le pain perdu, par Sylvie Campech et Amélie Rullier
  • Voyages. Szczecin en Pologne, par Agata Poirot
  • Fort-Bayard : un confetti d’empire sur la terre chinoise, par Pierre Rossion
  • Actualités et découvertes récentes
  • Expo. L ’ éclat retrouvé de la Dame à la licorne, par Eva Bensard
  • Expo. Fragments du Proche-Orient, par Patrick Maxime Michel
  • Livres

AT33 – Moi, Auguste, empereur de Rome

Homme, empereur et dieu, Auguste eut un destin peu banal, à telle enseigne que son titre principal, «Auguste», est devenu un prénom ! Ce numéro d’Archéothéma publié à l’occasion de la grande exposition qui se tient au Grand Palais à Paris, regroupe un ensemble d’articles qui viennent compléter judicieusement les thèmes qui y sont présentés au public et qu’évoquent pour nous les deux commissaires de l’exposition dans un entretien que vous retrouverez ici. Il y a chez Auguste une ambiguïté certaine, une part d’ombre et de lumière presque inhérente à la fonction qu’il a occupée. Pouvait-il en être autrement ? Homme de constitution relativement fragile, davantage diplomate que soldat, terriblement ambitieux, il a su tirer parti des événements et des hommes pour mettre en place un système politique abhorré par ses concitoyens et qui dura pourtant près de cinq siècles en Occident : le principat, c’est-à-dire la direction des affaires publiques par un seul homme, le «premier» des citoyens : ni roi, ni dictateur, mais les deux à la fois, et même davantage, il fut un autocrate habile qui donna l’impression de perpétuer la République et de respecter l’autorité du sénat. Vous verrez en lisant ces pages, qui il fut réellement, et comment il réussit ce tour de force de se maintenir au pouvoir en maniant à la fois le glaive et les cadeaux, l’ambition personnelle et le salut de l’État. Si l’on en croit Suétone, il y réussit assez bien puisqu’un sénateur proposa, à la mort de l’empereur, que tout le temps écoulé depuis le jour de sa naissance jusqu’à celui de sa mort prît le nom de «siècle d’Auguste», et fût ainsi désigné dans les Fastes. Opportuniste, fin diplomate, soldat aguerri, homme à femmes, lettré, Auguste fut avant tout un Romain, extraordinairement moderne et foncièrement attaché aux traditions, un homme qui aimait profondément sa famille. En cela, il peut être aussi un exemple.