Sommaire
Le dossier
- Lattara, la mise en valeur du passé pour l’avenir, par Georges Frêche
- Le Musée archéologique Henri Prades de Montpellier Agglomération, par Josette Claverie
- La philosophie de la Région pour le site de Lattara. Un projet culturel partagé, par Josianne Collerais
- Lattara: près de 50 ans de recherche sur une ville et son territoire, par Lionel Pernet
- L’environnement de Lattara, par Lucie Chabal, Philippe Blanchemanche et Christophe Jorda
- Lattes et les sources écrites, par Guy Barruol
- Lattes et les Étrusques, par Denis Lebeaupin
- Lattes et les Grecs, par Michel Bats
- Lattes et l’urbanisme préromain en Gaule méridionale, par Michel Py
- Le «guerrier de Lattes»: une statue préromaine originale, par Michel Py
- Commerce et monnaie, par Michel Py
- Lattara, le port «du fleuve et du marais», par Dominique Garcia
- La quête vivrière à Lattara, par Natàlia Alonso, Lluis Garcia, Armelle Gardeisen, Gaël Piquès et Nuria Rovira
- La nécropole romaine de Lattes, par Lionel Pernet
Les actualités
- Rodumna ou les racines ségusiaves de Roanne, par Séverine Mayoud, Archeodunum
- Découvertes, chantiers en cours, expositions
- Livres du mois
6,00 €
AT11 – Lattes Une cité antique du sud de la Gaule
Contrairement à nombre de sites archéologiques célèbres du Midi de la France qui ont suscité l’intérêt des érudits depuis Les Lumières et fait l’objet de fouilles et de restaurations depuis au moins le XIXe siècle, il a fallu attendre les années 1960 pour que le gisement de Lattara soit formellement identifié sur la commune de Lattes (Hérault) au lieu-dit «Saint-Sauveur». Très arasé, utilisé comme carrière pendant tout le Moyen Âge, Lattara ne révélait plus rien de sa longue existence comme port antique. L’agglomération est pourtant citée dans divers textes anciens (sous le nom de Latera ou Latara). Mentionnée par les historiens des XVIIe et XVIIIe siècles, sa présence à Lattes faisait toutefois débat.
Le complexe archéologique de Lattes, constitué du site archéologique, du Musée archéologique Henri Prades de Montpellier Agglomération et du centre de recherche, forme un ensemble exceptionnel. D’abord par l’histoire de ce port antique dont l’origine remonte à la charnière du VIe et du Ve siècle av. J.-C. et est liée à la présence de marchands venus d’Étrurie. Ensuite par une recherche quasiment ininterrompue depuis près de 50 ans. Publié à l’occasion du projet de rénovation et d’extension du musée, ce numéro d’Archéothéma veut conforter le rayonnement du patrimoine montpelliérain et développer la sensibilisation, la connaissance et la réflexion du public sur la notion de patrimoine et d’héritage du passé.